Moins d’infections, plus d’allergies : quel est le lien ?
Les « paquets » libérés par le parasite de la bilharziose pourraient détenir la clef de meilleurs diagnostics et traitements, et montrer de nouvelles façons de traiter les maladies auto-immunes. Un schistosome femelle sortant du corps d’un mâle adulte. Image au microscope électronique à balayage par Bruce Wetzel et Harry Schaefer L’augmentation actuelle des allergies dans le monde occidental pourrait être le prix à payer de l’exposition à moins d’infections. C’est ce qu’on appelle « l’hypothèse hygiéniste » : l’exposition à des organismes infectieux nous protégerait en quelque sorte des allergies, et les personnes vivant dans un environnement relativement stérile ne bénéficieraient plus de cette protection. Une...