News scientifiques

Les réseaux mycorhiziens transfèrent le carbone d’arbre en arbre, même entre espèces différentes.  (de gauche à droite) Le docteur Tamir Klein et Ido Rog Une alliance secrète cachée dans les profondeurs du sol de la forêt a récemment été déterrée par des scientifiques de l’Institut Weizmann des Sciences. Le docteur Tamir Klein et le doctorant Ido Rog du département des sciences environnementales et botaniques ont découvert des réseaux complexes de champignons connectant entre-elles les racines de différentes espèces d’arbres. Ces réseaux mycorhiziens permettent aux arbres d’échanger des minéraux, des nutriments, de l’eau et du carbone et les arbres fournissent du carbone aux...

Un protocole d'accord (MoU) entre l'Institut Weizmann des Sciences en Israël et l'Université Mohamed bin Zayed d'Intelligence Artificielle (MBZUAI) aux Émirats Arabes Unis a été signé le 12 septembre. La cérémonie de signature, qui s'est déroulée virtuellement, a eu lieu en présence du Président de l'Institut Weizmann des Sciences, le Prof. Alon Chen et de Son Excellence le Dr Sultan Ahmed Al Jaber, Ministre de l'Industrie et des Technologies Avancées et membre du Cabinet Fédéral, et Président du Conseil d'Administration du MBZUAI. Une délégation dirigée par le président de l'Institut Weizmann devrait se rendre prochainement à Abu Dhabi pour finaliser...

Quand les cellules changent leur identité, elles peuvent esquiver la thérapie. Des échantillons de tissus de glioblastomes (tumeurs cérébrales malignes) présentant deux stades cellulaires (marqueurs rouges et bleus) Le glioblastome, un cancer du cerveau incurable, est un maître de la diversité. Non seulement les tumeurs diffèrent d’un patient à l’autre, mais les cellules de chaque tumeur sont également très différentes les unes des autres. Dans une étude récemment publiée dans Cell, les chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences, en collaboration avec des chercheurs et médecins de Boston, ont découvert que les cellules des glioblastomes présentent quatre « états » ou sous-types et – comme...

Les recherches de l’Institut Weizmann des Sciences montrent que l’hétérogénéité des tumeurs de mélanomes empêche une réponse immunitaire efficace. La diversité – pour les cellules cancéreuses en tout cas – n’est pas une bonne chose. Les recherches de l’Institut Weizmann des Sciences montrent que dans le cas d’un mélanome, les tumeurs avec des cellules différenciées en différents sous-types sont moins sensibles au système immunitaire, ce qui réduit ainsi l’efficacité de l’immunothérapie. Les découvertes de cette étude, publiée aujourd’hui dans Cell, pourraient apporter de meilleurs outils pour concevoir des protocoles personnalisés pour les patients atteints d’un cancer, tout en ouvrant de nouvelles...

Les acteurs qui aident la croissance d’un cancer pourraient aussi aider à prédire le parcours de la maladie. Échantillon de tissu d’un cancer du sein triple négatif, coloré pour distinguer les cellules cancéreuses (rouge) et les deux types de fibroblastes associés au cancer : pCAFs (magenta) et sCAFs (vert). Les noyaux de toutes les cellules sont en bleu. Les seconds rôles portent parfois la pièce – au théâtre comme dans le cas du cancer. En effet, c’est « grâce à » des cellules de soutien appelées fibroblastes, associées au cancer, que le cancer du sein se développe. Il serait même possible de prédire l’évolution de...

Adapter les médicaments en fonction des tumeurs pourrait mener à un traitement personnalisé et à de nouvelles thérapies. Échantillons de cancer du poumon (de gauche à droite) : cancer non traité (première image) ; les tissus des poumons ne répondent pas au médicament inhibant les microtubules (deuxième image) ; ni au médicament favorisant l’apoptose (troisième image) ; mais quand les deux médicaments sont utilisés en même temps sur le même tissu, les cellules cancéreuses meurent (quatrième image) Choisir le bon traitement pour chaque patient atteint d’un cancer est la clef de son efficacité mais les médecins n’ont actuellement que peu d’indications leur permettant de concevoir le...

Les bactéries qui habitent les cellules cancéreuses pourraient empêcher ou favoriser les traitements. Des bactéries (en vert) s’installent dans des cellules cancéreuses et se blottissent dans les parois du noyau Les cellules cancéreuses constituent des refuges confortables pour les bactéries. Cette conclusion provient d’une étude précise sur plus de 1 000 échantillons de tumeurs de différents cancers humains. Dirigée par des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences, cette étude a montré que des bactéries habitent les cellules de tous les types de cancers – du cancer du cerveau à celui des os, en passant par le cancer du sein – les chercheurs ont...

Des chercheurs ont examiné des centaines de composés grâce à un algorithme unique et ont découvert que l’un d’entre eux pourrait permettre aux fermiers de diminuer fortement leur utilisation d’insecticides. Mouche australienne. Photo : docteur Andrew Kotze, CSIRO Agriculture, Australie Partout dans le monde, des centaines de tonnes d’insecticides sont répandues dans les champs et sur les animaux d’élevage et ces quantités sont en constante augmentation. En effet, les insectes développent une résistance de plus en plus élevée aux produits chimiques. Des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences, en collaboration avec des scientifiques australiens, ont découvert une façon de surmonter une forme commune...

Faire des copies des anticorps existants pourrait constituer un chemin rapide vers un traitement. Une niche dans un ganglion lymphatique dans laquelle des cellules productrices d’anticorps sont créées Les patients guéris du COVID-19 continuent de produire des anticorps contre le coronavirus, en les conservant comme une «mémoire immunologique durable». Le laboratoire du docteur. Ziv Shulman du département d’immunologie de l’institut Weizmann des Sciences recrute des patients guéris, copie les informations stockées dans leurs cellules immunitaires et reproduit in vitro les anticorps contre le virus. Ces anticorps pourraient éventuellement servir de médicament pour traiter les cas graves de maladie liée au coronavirus. Ce «vaccin...

Apprendre à déchiffrer leur langage pourrait aider à faire pousser de meilleures cultures ou augmenter la production de médicaments à base de plantes. Plant de tomate aux racines séparées en deux. Un changement des microbes présents dans le sol A affecte les sécrétions des racines du sol B Les plantes « parlent » au sol : en sécrétant différentes substances par leurs racines, elles affectent la composition microbienne du sol. Une étude récente menée par des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences a révélé que l’inverse est également vrai. En d’autres termes, le sol répond aux plantes : les microbes qu’il contient affectent le métabolisme des...

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