News scientifiques

Une étude sur des souris dans des conditions semi-naturelles montre comment l’ocytocine peut amplifier l’agressivité comme la sympathie. Compétition ou coopération ? L’ocytocine pourrait renforcer les signaux sociaux dans les deux cas Pendant le confinement, des couples ont été contraints de passer des jours et des semaines ensemble ; certains ont vu leur amour renaître mais d’autre ont fini par se séparer. L’ocytocine, un peptide neuromodulateur produit dans le cerveau, est complexe : elle peut rapprocher les cœurs ou induire de l’agressivité. Cette conclusion provient d’une étude originale menée par des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences qui ont manipulé précisément la production d’ocytocine dans...

Quand les évolutions rapide et lente se produisent au même moment, les résultats défient toutes les règles. Illustration : Maya Shleifer L’évolution est continuelle et implacable et façonne toute forme de vie. Charles Darwin avait émis l’hypothèse que ce fabuleux processus était dirigé par une règle simple : la sélection d’individus bien adaptés, propageant de nouvelles caractéristiques en les transmettant à leur descendance. Mais ces dernières années, certaines découvertes scientifiques dépeignent un tableau plus complexe : les êtres vivants, plantes comme animaux, ne sont pas de simples individus mais des organismes composites : ce sont  des hôtes vivant en symbiose avec une variété de microorganismes éphémères....

Le travail du docteur Rafat Qubaja sur les arbres du campus montre que même de petits bosquets peuvent aider à atténuer les changements climatiques. Le docteur Rafat Qubaja n’avait jamais pensé étudier en Israël Pour un grand nombre d’entre-nous – les centaines de millions de personnes confinées dans les villes pendant l’épidémie du coronavirus – les parcs et les jardins publics étaient inaccessibles. Mais notre perte pourrait leur avoir été bénéfique, dit le docteur Rafat Qubaja. Même le plus petit bosquet urbain a bénéficié de la baisse des températures moyennes, de la diminution de la pollution de l’air et de davantage d’ombre....

Les réseaux mycorhiziens transfèrent le carbone d’arbre en arbre, même entre espèces différentes.  (de gauche à droite) Le docteur Tamir Klein et Ido Rog Une alliance secrète cachée dans les profondeurs du sol de la forêt a récemment été déterrée par des scientifiques de l’Institut Weizmann des Sciences. Le docteur Tamir Klein et le doctorant Ido Rog du département des sciences environnementales et botaniques ont découvert des réseaux complexes de champignons connectant entre-elles les racines de différentes espèces d’arbres. Ces réseaux mycorhiziens permettent aux arbres d’échanger des minéraux, des nutriments, de l’eau et du carbone et les arbres fournissent du carbone aux...

Un protocole d'accord (MoU) entre l'Institut Weizmann des Sciences en Israël et l'Université Mohamed bin Zayed d'Intelligence Artificielle (MBZUAI) aux Émirats Arabes Unis a été signé le 12 septembre. La cérémonie de signature, qui s'est déroulée virtuellement, a eu lieu en présence du Président de l'Institut Weizmann des Sciences, le Prof. Alon Chen et de Son Excellence le Dr Sultan Ahmed Al Jaber, Ministre de l'Industrie et des Technologies Avancées et membre du Cabinet Fédéral, et Président du Conseil d'Administration du MBZUAI. Une délégation dirigée par le président de l'Institut Weizmann devrait se rendre prochainement à Abu Dhabi pour finaliser...

Quand les cellules changent leur identité, elles peuvent esquiver la thérapie. Des échantillons de tissus de glioblastomes (tumeurs cérébrales malignes) présentant deux stades cellulaires (marqueurs rouges et bleus) Le glioblastome, un cancer du cerveau incurable, est un maître de la diversité. Non seulement les tumeurs diffèrent d’un patient à l’autre, mais les cellules de chaque tumeur sont également très différentes les unes des autres. Dans une étude récemment publiée dans Cell, les chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences, en collaboration avec des chercheurs et médecins de Boston, ont découvert que les cellules des glioblastomes présentent quatre « états » ou sous-types et – comme...

Les recherches de l’Institut Weizmann des Sciences montrent que l’hétérogénéité des tumeurs de mélanomes empêche une réponse immunitaire efficace. La diversité – pour les cellules cancéreuses en tout cas – n’est pas une bonne chose. Les recherches de l’Institut Weizmann des Sciences montrent que dans le cas d’un mélanome, les tumeurs avec des cellules différenciées en différents sous-types sont moins sensibles au système immunitaire, ce qui réduit ainsi l’efficacité de l’immunothérapie. Les découvertes de cette étude, publiée aujourd’hui dans Cell, pourraient apporter de meilleurs outils pour concevoir des protocoles personnalisés pour les patients atteints d’un cancer, tout en ouvrant de nouvelles...

Les acteurs qui aident la croissance d’un cancer pourraient aussi aider à prédire le parcours de la maladie. Échantillon de tissu d’un cancer du sein triple négatif, coloré pour distinguer les cellules cancéreuses (rouge) et les deux types de fibroblastes associés au cancer : pCAFs (magenta) et sCAFs (vert). Les noyaux de toutes les cellules sont en bleu. Les seconds rôles portent parfois la pièce – au théâtre comme dans le cas du cancer. En effet, c’est « grâce à » des cellules de soutien appelées fibroblastes, associées au cancer, que le cancer du sein se développe. Il serait même possible de prédire l’évolution de...

Adapter les médicaments en fonction des tumeurs pourrait mener à un traitement personnalisé et à de nouvelles thérapies. Échantillons de cancer du poumon (de gauche à droite) : cancer non traité (première image) ; les tissus des poumons ne répondent pas au médicament inhibant les microtubules (deuxième image) ; ni au médicament favorisant l’apoptose (troisième image) ; mais quand les deux médicaments sont utilisés en même temps sur le même tissu, les cellules cancéreuses meurent (quatrième image) Choisir le bon traitement pour chaque patient atteint d’un cancer est la clef de son efficacité mais les médecins n’ont actuellement que peu d’indications leur permettant de concevoir le...

Les bactéries qui habitent les cellules cancéreuses pourraient empêcher ou favoriser les traitements. Des bactéries (en vert) s’installent dans des cellules cancéreuses et se blottissent dans les parois du noyau Les cellules cancéreuses constituent des refuges confortables pour les bactéries. Cette conclusion provient d’une étude précise sur plus de 1 000 échantillons de tumeurs de différents cancers humains. Dirigée par des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences, cette étude a montré que des bactéries habitent les cellules de tous les types de cancers – du cancer du cerveau à celui des os, en passant par le cancer du sein – les chercheurs ont...

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